Virus du papillome humain (VPH)
Le
VPH, le virus du papillome humain génital, est une infection virale. Il existe
plus de 100 types différents, dont environ 30 types qui se propagent par
transmission sexuelle.
Quels sont les symptômes?
Dans
la plupart des cas, il n'y a aucun symptôme. Beaucoup de gens ont le VPH et ne
le savent pas. Certaines personnes auront des verrues génitales sur le pénis,
le scrotum, les lèvres, le vagin, le col de l'utérus ou l'anus.
Le VPH peut-il entraîner d'autres problèmes ?
La
plupart des personnes infectées par le VPH se sentent bien et ne savent même
pas qu'elles sont infectées. Le VPH peut causer des verrues génitales qui
peuvent réapparaître après le traitement. Le VPH peut provoquer des cellules
précancéreuses sur le col de l'utérus, entraînant des frottis de Pap anormaux.
Cela
peut également entraîner un cancer du col de l'utérus, des lèvres, de l'anus ou
du pénis. Il n'y a pas de remède, ce qui signifie qu'une fois contracté, il
peut s'agir d'une infection à vie. La bonne nouvelle est que le système
immunitaire naturel du corps semble se débarrasser de l'infection.
Cependant,
cela peut prendre des mois, voire des années. Même s'il n'y a pas de symptômes
visibles, il peut toujours être transmis à une autre personne.
Comment est-il transmis ?
Le
VPH se transmet par contact génital peau à peau, qui dans la plupart des cas se
fait par l'activité sexuelle, y compris les rapports oraux, anaux et vaginaux.
Il peut être transmis même si quelqu'un ne présente pas de symptômes.
Comment est-il diagnostiqué ?
Le
VPH peut être diagnostiqué par votre médecin.
Il
est diagnostiqué par l'une des manières suivantes:
- Examen pelvien à la recherche de verrues
- Frottis Pap du col de l'utérus pour rechercher des cellules précancéreuses/cancéreuses
- Biopsie (retrait d'un morceau de tissu) des verrues, du col de l'utérus ou d'autres régions génitales
- Le test de Pap en milieu liquide est significativement plus efficace pour détecter les cellules cervicales anormales que le frottis de Pap conventionnel. Pour le test Pap en milieu liquide, votre médecin placera les cellules recueillies dans un liquide plutôt que de les étaler sur une lame.
Cela
permet de préserver plus de cellules et de minimiser le sang, le mucus et
l'inflammation. La plupart des médecins s'entendent pour dire que le test de
Pap en milieu liquide est conseillé aux femmes qui ont ou risquent de
contracter le VPH.
Ce
dépistage est recommandé pour les femmes de plus de 30 ans, qui présentent un
risque accru de voir une infection chronique au VPH se transformer en cellules
précancéreuses.
Les
hommes peuvent être porteurs et transmettre une infection au VPH sans jamais
présenter de symptômes. À l'heure actuelle, aucun test ne permet de le détecter
chez les hommes.
Quel est le traitement du VPH ?
Il
n'existe actuellement aucun remède contre l'infection au VPH pour les personnes
dont le système immunitaire ne peut pas éliminer le virus par lui-même. Les
verrues peuvent être traitées ou éliminées avec des produits chimiques, la
congélation, la brûlure, le laser ou la chirurgie.
Les
chercheurs pensent que le cancer du col de l'utérus est directement lié au VPH.
Il existe plus de 100 types différents, dont environ 30 types qui se
transmettent par voie sexuelle et peuvent éventuellement conduire au cancer du
col de l'utérus. Le VPH cause environ 70 % des cancers du col de l'utérus, mais
la plupart des femmes qui reçoivent un traitement contre le VPH ne développent
pas de cancer du col de l'utérus.
La
plupart des cellules précancéreuses du col de l'utérus peuvent être traitées
par congélation, brûlure, laser ou chirurgie. Si les cellules anormales se sont
transformées en cancer, elles peuvent être traitées par chirurgie,
radiothérapie et/ou chimiothérapie. Avec un dépistage approprié, le cancer du
col de l'utérus est évitable et évitable.
Peut-on prévenir le VPH ?
Il
n'y a que deux façons de prévenir le VPH. La première est de s'abstenir de tout
contact sexuel de quelque nature que ce soit. La seconde est d'être dans une
relation monogame à long terme, comme le mariage, avec une personne qui n'a pas
eu d'autres partenaires sexuels.
Il n'existe aucune preuve scientifique que les préservatifs réduisent considérablement vos risques de contracter le VPH génital.